Bonjour, keiser
Un constat sévère, mais réaliste. Chamonix a beaucoup trop cédé aux investisseurs et la vallée a perdu une grande partie de son charme : le bois du Paradis a disparu, et avec lui nombre d’autres mieux sympathiques où, hors la ville, il faisait bon se promener sous les mélèzes et les épicéas entre deux randos en altitude.
Je n’ai pas fréquenté le Choucas, mais occasionnellement La Calèche dont j’appréciais l’ambiance feutrée. Il est vrai que lors de mes lointains séjours à Chamonix (le premier en 1977), nous étions logés, mon épouse, mon fils et moi, à l’hôtel Beausoleil et des Guides, à deux pas de la statue de Saussure et Balmat, avec une chambre à balcon donnant sur l’Arve : concert garanti de flots torrentueux toute la nuit !
Effectivement, l’ambiance était alors toute différente, et l’on vivait au contact des guides locaux, facilement abordables dans les bars du centre.
Aujourd’hui, si je regrette certains choix immobiliers, je trouve en revanche plutôt sympathique de pouvoir échanger avec des Chinois, des Japonais et des Russes. Mais cela reste superficiel.