@pemile
"Même si
l’efficacité est faible et que cela représente aussi une
communication que sert à rassurer la population (ce qui est
effectivement le cas) vous prôner d’opposer zéro pelé et zéro
tondu face aux attentats soit une meilleur solution ?"
Les jeunes hommes et
femmes qui se sont engagés dans l’armée française n’avaient sans
doute pas imaginé qu’on leur ferait faire ce travail horriblement
ennuyeux de se balader dans les rues paisibles des villes françaises
en portant leur Famas toute la journée. D’autant qu’ils savent que
ça ne sert à rien, que ça n’empêchera pas les voitures béliers
de continuer épisodiquement de foncer dans la foule.
« Sentinelle »
risque de provoquer des démissions et de rebuter des candidats au
recrutement surtout quand on voit la vie que l’on fait mener,
l’hébergement, la nourriture, l’éloignement de la famille aux
patrouilleurs piétons.
Sans compter qu’ils
ont bien compris que ces uniformes voyants en ville fait plutôt
d’eux des cibles et que leurs armes et munitions font l’objet de
convoitise.
La population, si
elle a été rassurée au début par la présence de soldats armés
équipés d’armes de guerre dans la perspective d’abattre des
individus menant des raids armés tel ceux qui ont été menés par
les tueurs de Charlie Hebdo, a bien compris que face aux voitures
béliers, il n’y avait aucune parade préventive. Et ceux qui n’ont
pas présent à l’esprit la notion de risque statistique, ont peur
désormais d’autant plus que, curieusement, les merdias semblent
l’alimenter cette peur irrationnelle.
Alors que faire ?
Si Hollande et
Macron ont profité de cette vague d’attentats pour s’attaquer comme
Bush avec son Patriot Act, aux libertés publiques, ils se sont bien
gardés de modifier le code pénal pour traquer spécifiquement les
terroristes. Alors que face à un ennemi pareil, il ne faut une
procédure se donnant tous les moyens pour remporter cette guerre à
mort.
La première chose
est que tout auteur d’attentat soit abattu, systématiquement et non
arrêté sous le prétexte de sa dangerosité. C’est une forme de
rétablissement de la peine de mort, je le reconnais mais elle
pourrait avoir un effet de dissuasion sur les individus assez sains
d’esprit pour passer à l’acte. Se dire que le jour où ils
agresseront des inconnus dans la rue sera le dernier de leur vie
pourra en faire réfléchir plus d’un.
La deuxième chose
est d’arrêter et de mettre en prison préventive les imams des
mosquées fréquentées par les terroristes sous le prétexte
d’incitation au terrorisme, un crime pouvant entraîner un
emprisonnement de dix ans et jugé en Cours d’Assises : les futurs
terroristes ne fréquentent pas les mosquées dont l’imam condamne
fermement les attentats terroristes.
La deuxième chose
est de convoquer dans les commissariats et gendarmerie tous les
membres de la famille du terroriste et de procéder à un
interrogatoire hostile pour contrôler leur propres convictions en
matière de jihad, avec garde à vue à la clé sur un simple soupçon
de soutien au terroriste.
La troisième chose
est de récompenser largement les aviseurs qui ont repérés de
possibles futurs auteurs d’attentats. c’est la classique mais
indispensable lutte du renseignement. Ces aviseurs, tous musulmans
pratiquants, pourraient même recevoir une formation pour devenir des
agents provocateurs : c’est la guerre et tous les moyens sont permis.