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En réponse à :


O Coquinos O Coquinos 25 août 2017 15:32

@foufouille

Puisque nous en sommes désormais au tutoiement, sache que si tu avais lu ma réponse au-delà des premières lignes, tu ne serais pas monté(e) sur tes grands chevaux comme tu l’as fait dans ton dernier commentaire, si l’on peut appeler cela un commentaire, car elle était finalement assez mesurée cette réponse. Dommage qu’un échange qui avait plutôt bien commencé ait pris cette tournure.

L’erreur étant humaine, il était naturellement possible que ce lien hypertexte auquel tu as fait allusion m’eût échappé lors de mon déchiffrage de l’article mentionné par tes soins alors que j’avais d’autres chats à fouetter pour répondre à des commentateurs dont les remarques me paraissaient plus intéressantes que ton observation initiale sur la question somme toute anodine d’un prêt bancaire contracté par Asselineau. Mais même si je n’ai pas prêté suffisamment attention à ce lien, cela ne justifie en rien ta morgue ridicule et hors de propos.

Le lien que tu signales sans aucune précision (« ému certains journalistes » dans le texte de Tythan) renvoie à une page Internet du Nouvel Economiste.fr (« Bonnes feuilles. Des tas de rentiers d’Etat ») qui renferme des extraits d’un livre d’enquête intitulé Rentiers d’État, publié aux Editions du Moment en novembre 2015 et dont l’auteur est le journaliste Yvan Stefanovitch. Voilà tout ce que je désirais savoir dans ma réponse postée hier à 14h54 et que tu aurais pu m’indiquer en deux lignes au lieu de tourner autour du pot en faisant ta diva.

Dans ton second message (hier, 13h43), tu écrivais : "à ma connaissance, [Asselineau] a bien fait une demande [de prêt bancaire] vu que cette fois-ci il ne pouvait bénéficier de son emploi fictif comme durant dix ans. Son cas avait été médiatisé par un livre« .

Or, je doute que tu aies lu ce livre, toi qui me reproches de n’avoir pas lu un article (que j’ai lu), autrement tu m’aurais rapidement communiqué ses références. Tu t’es vraisemblablement fié(e) aux dires d’un adversaire politique d’Asselineau ( »un membre du parti de NDA", selon tes propres termes) dont on peut se demander s’il a lui-même lu l’ouvrage qu’il mentionne.

Voici l’extrait de ce livre concernant FA, qui est contenu dans la page Internet précitée :

La troisième catégorie rassemble des hauts fonctionnaires qui ne peuvent pas accomplir la moindre mission parce qu’on ne leur donne tout simplement rien à faire  ! Pour deux raisons principales  : soit le service en sureffectif n’a pas de mission à leur confier soit le service n’ose pas donner de travail à un ancien Premier ministre ou ministre ou encore à un haut fonctionnaire trop marqué politiquement. Dans cette catégorie, les hauts fonctionnaires se métamorphosent de temps à autre en parlementaires ou patrons d’exécutifs locaux et vice versa… On y retrouve, ou retrouvait, l’éminence grise de Bertrand Delanoë, Bernard Gaudillère  ; le président d’un petit parti politique François Asselineau  ; le Premier ministre Michel Rocard  ; l’ex-ministre de la Santé Jean-François Mattéi...

On est donc très loin d’un « emploi fictif » comme tu accusais avec toupet Asselineau d’en avoir bénéficié. Ce qui ressort de cet extrait, c’est que FA fut victime d’un phénomène très répandu dans les ministères, les administrations diverses, l’université, les organismes de recherche, les entreprises privées, les associations, bref, dans une grande partie des mondes du travail et du bénévolat : la mise au placard.

J’ignore si le livre de Stefanovitch, qu’assurément je n’ai pas lu puisque j’en ignorais l’existence, évoque en d’autres endroits FA. A toi d’éclairer ma lanterne dès que tu l’auras parcouru en entier. Si l’on se base sur le seul extrait ci-dessus, ton affirmation « Son cas avait été médiatisé par un livre » est pour le moins extravagante.

Enfin, tu me qualifies de « faux cul ». Tu fais bien de le faire à distance et sous pseudonyme. Je te répondrai pour clore de mon côté le « débat » qu’il en est de vrais qui sévissent en trop grand nombre tous les jours sur Internet.

Je te laisse volontiers le dernier mot si le coeur t’en dit.


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