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Christian Labrune Christian Labrune 27 août 2017 22:43

l occident perd tout de même de son unite

@mmbbb
Vous avez raison, et si on laisse faire, les choses ne risquent pas de s’arranger. Nos concitoyens ne savent à peu près rien de l’islam ; il y en a très peu qui aient lu le Coran, et moins encore qui aient une idée un peu précise de ce que sont les théories jihadistes héritées de Hassan al-Banna ou de Sayied Qotb. Ils perçoivent ce qui est en train de se passer comme s’il s’agissait du cyclone qui est en train de ravager les côtes américaines. On n’y peut rien, c’est le hasard, un tragique accident dont personne ne saurait être tenu pour responsable. L’islam, en particulier, n’y est pour rien. Pauvres musulmans ! J’ai vu à la télévision une scène incroyable : des soeurs ou des mères des terroristes de Barcelone gémir parce qu’elles étaient les premières victimes de ce qui venait d’arriver. On n’a pas été élevées dans la haine du prochain, disaient ces pauvres femmes très bien empaquetées quand même dans le sac à patates que les imams salafistes leur imposent, et devenues les vivants étendards du même islam fanatique qu’à Raqqa ou à Mossoul.

Les politiciens crèvent de trouille. La déclaration de Macron, par exemple, après Barcelone, était renversante : une « tragique attaque », disait son tweet. Si j’évoque les poilus montant à l’assaut d’une position ennemie du côté de Verdun et si les deux tiers ont manqué à l’appel au moment de la soupe, comme il arrivait souvent, je peux bien dire qu’il s’est agi d’une « tragique attaque » parce que je suis du même côté que nos braves ancêtres. Macron ne se mettait évidemment pas du côté des attaquants jihadistes, de ceux qui seraient refroidis un peu après la première « attaque », mais on en a un peu ras-le-bol des responsables politiques incapables de maîtriser les subtilités de leur langue. Et l’adjectif « tragique », de surcroît, était à proscrire absolument en pareille circonstance : dans la tragédie classique, ce sont les dieux qui règlent le destin des mortels (Allah akbar  ?). La encore, l’ennemi terrestre n’est pas nommé, il n’y a de responsable nulle part. On est dans une logique sacrificielle qui donne, de fait, une sorte de permis de chasse aux terroristes. « Ca va durer encore des années » disent les ministres, comme pour induire les populations à une longue et nécessaire expiation. C’était déjà le discours du Maréchal en 40, face à un totalitarisme de même nature.


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