Il faut briser les préjugés. Oui aux couples homosexuels, oui à leur droit d’adoption, mais s’arrêter là c’est encorer capituler devant les préjugés.
Et monsieur Seguin et sa chèvre, hein, ils n’auraient pas le droit de convoler en justes noces, eux ? Et d’adopter des enfants ? (Car je doute que de leurs ébats naissent de petits chèvre-pieds, n’en déplaise aux artistes de l’antiquité).
Nous saurons que les préjugés auront été vaincus le jour où l’on pourra enfin entendre cette conversation :
— Il est quoi, ton papa ?
— C’est un hareng-saur.
— Et ta maman ?
— C’est une boîte de sardines.