@banban

Visiblement vous parlez de schizophrénie sans connaître les symptômes de cette terrible maladie !

Personnellement, je ne vois pas ce qu’il y a de comique à ce demander s’il y a d’autres planètes où la vie s’est développée que la Terre. Pour élargie ma culture, j’aimerais que vous me l’expliquiez. Merci d’avance.

Les calculs de Drake sont datés, de même que l’analyse du prix Nobel français Jacques Monod, dans son livre à succès « Le hasard et la nécessité » de 1970 où ce biologiste de l’ADN pensait démontrer que la probabilité que la vie se soit développée sur d’autres planètes que la Terre étaient infimes. (Sans doute le trouvez-vous « comique » lui aussi ?).

En fait, les études depuis ont abouti à ce que le processus de transition entre chimie organique « non vivante » et chimie organique qualifiée de « vivante », c’est-à-dire auto-reproductrice, s’effectuait spontanément mais sur une période démesurément longue, des centaines de millions d’années.
Et que si les expériences essayant de faire apparaître du « vivant » à partir de « l’inerte » échouaient, c’est que nous ne disposions pas de ce temps pour constater le phénomène.

Il est cependant une particularité concernant la Terre qui est sans doute extrêmement rare, c’est que la proto-Terre a été percutée par une autre planète mais pas de plein fouet, sur le bord seulement.
Ce qui fait que d’une part elle a été puissamment réchauffée par la conversion de l’énergie cinétique transformée en chaleur et que d’autre part elle a bientôt eu un satellite proportionnellement de grande taille tournant autour d’elle.

Ce satellite, la Lune, proche au début et ne s’éloignant que très progressivement pour atteindre la distance actuelle, a d’une part continué à réchauffer la planète par effet de marée, créant ainsi une forte activité volcanique et la dérive des continents.
Or les franges des volcans baignant dans l’océan primitif ont, semble-t-il, constitué un milieu favorable à la catalyse de réactions de chimie organique et la dérive des continents a favorisé ultérieurement l’éclosion d’espèces nouvelles dont celles de primates.

D’autre part, la Lune a stabilisé l’axe de rotation de la Terre en attirant davantage le gonflement de la zone équatoriale (gonflement dû à la force centrifuge) que les zones polaires et a empêché une trop grande inclinaison défavorable au maintien d’un climat tempéré et suffisamment stable dans le temps pour que la vie ait le temps de s’y adapter. 
(On lit dans les manuels que la Terre est aplatie aux pôles, il serait plus judicieux de dire qu’elle est gonflée dans la zone équatoriale !).

Cependant la vie a pu apparaître dans des conditions moins favorables que sur notre planète : il suffit de constater à quel point certains unicellulaires peuvent survivre dans le froid extrême, le chaud, l’acide, la pression des grandes profondeurs, l’absence d’oxygène et de lumière.

Le problème quand on parle d’ovnis, c’est la durée du voyage pour nous atteindre.
Dépasser la vitesse de la lumière, aucune masse, aucune énergie même sans masse comme le photon ne peut dépasser 300 000 km/s.
Or cette vitesse, impossible à approcher pour toute masse, est ridiculement faible au regard des années-lumières qui nous séparent d’autres systèmes stellaires.

Avec les multiples dangers de l’espace, je doute que des êtres vivants se risquent à de tels voyages pour au bout du compte observer sans surtout la déranger une civilisation certes prometteuses (mais oui !) mais encore loin de leur niveau.

J’opterais donc plutôt pour des robots spatiaux capables de résister sans ennui à l’interminable voyage et de résister aux radiations et n’éprouvant aucune émotion positive ou négative à notre égard.

Mais je n’ai aucune idée de l’énergie qui propulse leurs vaisseaux ...