@Aristide
« Ne vaut-il pas mieux que ces personnes soient utilisées à des taches un peu plus nobles ? »
Ce serait bien si c’était comme ça ! Or, en général, les gains de productivité ne se traduisent pas par une amélioration du produit ou du service, mais par des suppressions d’emplois.
Mais dans tous les cas, il s’agit de choix humains et non pas d’un mal inhérent aux machines. Les conditions de vie des canuts n’étaient en effet pas dues aux métiers Jacquart mais aux exigences des négociants-banquiers, les « fabricants » ou « soyeux ». Casser les métiers comme les canuts l’ont fait lors de leur première révolte ne servait à rien. Exiger des rémunérations et des garanties comme ils l’ont fait lors de leur deuxième révolte a ouvert la voie à des avancées sociales conséquentes.