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njama njama 21 septembre 2017 10:18

Oui Macron est tout à fait « out » au sujet de la Syrie, il suffit de lire ce qu’il en dit dans son Discours à la semaine des ambassadeurs de France du 29 août 2017 qui est en complet décalage avec la réalité du terrain.

il rêve des genoux quand il pense que la France aura un rôle à jouer ... croit-il que la France serait bien accueillie par les syriens au terme de cette « sale » guerre ?
La reconstitution un jour d’un Etat de droit en Syrie  comme il dit, consisterait seulement à ce que la France, l’€urope et cette coalition cessent toutes leurs ingérences toxiques dans les affaires syriennes.

Je cite :

Deux grandes zones concentrent aujourd’hui nos efforts dans la lutte contre ce terrorisme : la Syrie et l’Irak d’un côté, la Libye et le Sahel de l’autre. Dès son extension en Syrie et en Irak, Daesh a commencé à planifier des attaques contre nos intérêts, contre nos vies, notre peuple.

Oui, Daesh est notre ennemi. Le retour de la paix et la stabilisation de l’Irak puis de la Syrie sont à cet égard une priorité vitale pour la France. C’est pourquoi nous devons contribuer à enclencher en Irak à certains égards, comme en Syrie surtout, une transition politique inclusive où les populations seront justement représentées et nous investir dans la reconstruction de ces deux pays.

En Syrie, nous devons terminer la guerre ; dans ces deux pays, nous devons gagner la paix. Pour la Syrie, c’est à cette fin que j’ai souhaité dès le mois de mai dernier que nous puissions changer de méthode. Le processus d’Astana nous avait mis à l’écart du règlement de ce conflit sur le plan de la désescalade militaire. En instaurant un dialogue exigeant avec les Turcs, les Iraniens et les Russes, nous avons pu faire avancer concrètement la situation.

D’abord en définissant un objectif et une priorité communs : vaincre les terroristes et reconstruire la stabilité de la Syrie ; ensuite, en fixant des lignes rouges. La première est la fin de l’utilisation des armes chimiques et nous avons, je dois le dire, depuis notre échange de Versailles obtenu avec les Russes des résultats concrets sur ce point. La seconde est celle des accès humanitaires dans les zones de conflit. Conscient des risques qui subsistent, en particulier sur ce dernier point, j’y resterai très attentif.

Enfin, nous avons pris l’initiative d’un groupe international de contact associant les principaux acteurs engagés en Syrie. Désormais accepté par nos interlocuteurs, ce groupe permettra de donner une nouvelle impulsion au processus piloté par les Nations Unies. Les efforts de Jean-Yves LE DRIAN en particulier permettront à ce groupe de devenir opérationnel lors de l’assemblée générale des Nations Unies en septembre.

Il va de soi que la reconstitution un jour d’un Etat de droit en Syrie à laquelle la France et l’Europe apporteront leur contribution devra s’accompagner de la justice pour les crimes commis, notamment par les dirigeants de ce pays.


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