@Jean Keim
Bonjour Jean,
Pardonnez-moi de n’être pas d’accord
avec vous. Vous dîtes une contradiction « La pensée est illimitée, puis
ensuite vous l’enfermez à l’intérieur de sa sphère, et là est tout le paradoxe.
Mais, Jean, il n’y a pas de paradoxe, il
n’y a pas de sphère et de non-sphère. Nous oui en tant qu’existant par cette
pensée, nous sommes dans notre coquille humaine, limité mais aussi illimitée
par la pensée qui pense en nous. Jean, par elle, nous transcendons la « chose
que nous sommes ».
Et vous le dîtes « Par des
associations et des combinaisons « nouvelle », elle peut sans
cesse imaginer er innover, mais elle reste dans ce qu’elle connaît ». Non
jean, elle ne reste pas dans ce qu’elle connaît, elle va toujours sonder l’inconnaissable,
toujours ouverte au renouveau, au progrès. A l’instar du musicien qui crée une
musique nouvelle composée de notes connues. Mais bien sûr, l’univers est
composé de notes connues sinon il ne pourrait être connaissable, mais ce
connaissable évolue en sondant l’inconnaissable. Et, sans notes connues, sans
cette pensée connue en nous, comment pourrait-on aller aux notes inconnues, aux
pensées inconnues.
On ne tourne pas en « rond ».
La pensée ne tourne pas en « rond », elle peut faire des boucles,
mais elles sont en spirales pour s’élever toujours plus. Je ne parle pas d’un
être, ou d’une multitude de pensées, mais je parle de tous ceux qui pensent, i.e.
l’humanité entière. Le monde avance, le progrès du monde avance, comment ? Par la pensée de tous. Et nous
ne sommes qu’une infime partie de cette pensée. En réalité de la Pensée.
Le monde des humains n’est jamais
veux. Il est toujours neuf.
Voilà, Jean. Heureux de vous avoir
lu