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Attilax Attilax 2 octobre 2017 22:47
En 1960, le différentiel salarial grand patron/ouvrier était de 30. Aujourd’hui, il est de 450. Tout ça est « en marche » depuis un bon moment déjà, et soyons honnête : on n’a pas voulu voir, ni savoir. D’un pantin à l’autre, on a réalisé petit à petit qu’il n’y avait plus de droite ou de gauche, plus de politique intérieure réelle, en fait. Et pour cause, nous n’avons plus le contrôle de notre pays depuis un bail : les lois les plus importantes sont décidées ailleurs (par des gens non élus), nous n’avons plus le pouvoir de création monétaire, nos référendums sont ignorés, nos entreprises et services publics sont vendus en petits morceaux, ainsi que notre patrimoine national, bref : la fête est finie. Ils ont rayé le mot France du vocabulaire, vous avez remarqué ? France-Télécom est devenu Orange, Gaz de France est devenu Engie, Air France devient Joon... Nous sommes dans une pré-dictature financière d’une nouvelle forme, et ils ne vont rien nous laisser. Les états comme la France coûtent beaucoup trop cher alors qu’ils pourraient seulement leur rapporter. Les états-nations sont les seules entités assez puissantes et légitimes pour s’opposer aux abus des toutes puissantes multinationales. Le but de l’UE aujourd’hui, c’est clairement de casser ces états-nations pour enfin accéder à leur rêve le plus fou : un monde totalement dérégulé où ils pourront maximiser leurs profits (et leur pouvoir). Ça s’est passé en Grèce grâce à la dette, ça se passe en Espagne grâce aux « eurorégions » et ça se passera aussi en France, probablement des deux façons... Et très bientôt : fini le cash, plus de liquide, comme ça le contrôle sera total, avec un petit puçage des citoyens en plus, histoire de ne rien laisser au hasard...
Sarko, Hollande ou Macron ne sont que des hommes de paille qui ne cachent même plus leur profond mépris du pays ou de ses habitants. Et ils ont raison parce que nous laissons faire, mieux : nous votons même pour eux (enfin quand je dis, nous, c’est une façon de parler).

Le problème, c’est que sur tout l’échiquier politique, il n’y en a qu’un qui propose de sortir immédiatement du bidule et de récupérer les rênes. Il a fait 0.8%.

« Ne donnez jamais les rênes de la patrie à un banquier, car les banquiers n’ont pas de patrie », disait Napoléon.

C’est exactement ce qu’on a fait.

Rideau.

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