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lloreen 6 octobre 2017 23:39

La question que vous posez ne dépasserait-elle pas le cadre de l’éducation nationale ?
En fait, qui veut désormais continuer à vivre une existence d’esclave dans une société consumériste vide de sens ?

Qui peut-encore consentir à se lever le matin en sachant que la journée qu’il va vivre ne correspond absolument plus à ses attentes ?

Qui peut encore accepter de vivre dans une société où l’humanité est mise entre parenthèses et où certains individus -dont on se demande vraiment s’ils possèdent une conscience- continuent à gesticuler et à déclamer du haut de leurs tribunes des discours insensés en total décalage avec les aspirations d’un nombre de plus en plus grand d’individus ?

Qui peut continuer à faire semblant de se contenter d’une vie étriquée consistant à fonctionner comme un robot programmé pour des tâches de plus en plus insignifiantes ?

Qui peut encore vraiment penser que la vie consiste à infliger la médiocrité d’une routine à ses enfants dont même les parents ne se satisfont plus ?

L’un des problèmes est la déresponsabilisation à tous les niveaux. Les parents se déchargent de leur responsabilité envers leur progéniture, laquelle se déresponsabilise en attendant tout d’une société qui ne s’est encore jamais inquiété le moins du monde du bien-être des individus. Il en résulte un attentisme et la démission à tous les étages, chacun rejetant sur l’autre ses propres insuffisances.

Il me semble que le malaise dans l’éducation nationale n’est que le reflet de celui de la société dont elle est le miroir. L’irrespect mis en exergue dans ce cadre se constate dans la société en général, que ce soit sur le réseau routier où les usagers affichent souvent un mépris certain à l’égard des autres conducteurs ou dans les lieux d’affluence où la bienséance fait bien souvent défaut.
Cette société consumériste a occasionné de nombreuses déviances dont celle de l’enfant-roi et du client-roi qui ont faussé les relations entre les individus. Elle a illusionné les individus sur leur rôle en leur laissant croire que le mépris et la condescendance envers les autres sont les règles nécessaires pour l’affirmation de soi en société.
Cette fracture relationnelle fait absolument le jeu des chefaillons et augmente le malaise de ceux qui s’y soumettent.
Reprendre ses responsabilités peut être la solution pour améliorer ses conditions d’existence en cessant d’attendre des autres ce que l’on refuse soi-même de donner.


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