@pallas
On ne devrait pas tarder à pouvoir miniaturiser le téléphone au point de pouvoir le greffer quelque part entre la peau et la boîte crânienne, directement interfacé avec l’encéphale. Beaucoup de recherches actuelles vont dans ce sens qui serait celui de la suppression des interfaces externes. Un processeur analyse les ondes cérébrales, les filtre, et sait reconnaître celles qui signifient un ordre particulier. Des tétraplégiques, par exemple, peuvent déjà commander ainsi certains appareils dans leur entourage. On n’en est qu’au début, mais les résultats sont prometteurs. Dans moins de vingt ans, tout cela sera devenu extrêmement banal. Beaucoup d’organes défaillants seront progressivement remplacés par d’autres réalisés sur imprimante 3D et nous serons ainsi devenus des cyborgs. L’homme au téléphone portable dont parle Rosemar n’est déjà plus tout à fait l’homme naturel que côtoyais quand j’avais vingt ans. Moi-même - et je ne dois pas être le seul-, si j’étais privé d’ordinateur pendant une semaine, je ne sais même pas si je pourrais survivre. Ce serait pire que de se retrouver tout d’un coup, après un accident, amputé des deux jambes ou paralysé.