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Christian Labrune Christian Labrune 20 octobre 2017 10:21

Il n’y avait donc nullement besoin de légiférer pour demander...

@oncle archibald
On est parfaitement d’accord. J’ignorais ces décrets. Un décret n’est pas une loi, c’est une directive qui précise, si besoin est, les modalités d’application du droit déjà constitué. Il revenait au ministre de l’Instruction publique soit de rappeler ces décrets des années 30, soit d’en promulguer un autre qui allât dans le même sens. Il y aurait eu quelques frictions, mais les choses seraient rentrées dans l’ordre. La stratégie des Frères musulmans est d’avancer les pions aussi loin que possible, mais de n’insister pas s’il y a trop de résistances, parce que se serait se découvrir. Les politiciens devraient le savoir parce qu’il y a des services du renseignement qui peuvent leur transmettre des dossiers instructifs, mais dans ces années-là il s’agissait, pour les partis politiques, de caresser le musulman dans le sens du poil : votez pour nous, et vous en aurez plus. 
Un tel comportement a quelque chose de criminel. Il sape l’autorité de la République et il livre, pieds et poings liés aux Frères et aux salafistes des populations musulmanes qui ne comprennent pas plus que les Français d’origine plus ou moins chrétienne ce qui est en train de leur arriver. J’évoquais plus haut le bouquin de Waleed al-Husseini qui sait bien mieux que nous
ce que c’est que l’islam puisqu’il est né dedans, comme Wafa Sultan. Voici ce qu’il écrit à la page 88 :

« Le port du niqab et de la burqa, ainsi que des entraves à l’identité féminine sous toutes ses formes, progressent en France malgré leur interdiction par la loi dans l’espace public. Mais les islamistes et certains laïcs, dont des groupes féministes occidentaux, continuent de défendre le port du voile, prétextant qu’il s’agit d’une liberté religieuse et d’expression, garanties par la Constitution et la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen. Ils accusent les opposants au port du voile de racisme, de xénophobie et d’islamophobie, et affirment que l’interdiction des signes religieux se heurte à la liberté fondamentale. Pourtant, le voile, dans son interprétation islamique, est l’un des outils pour soumettre et instrumentaliser la femme, qui est considérée comme inférieure. En islam, surtout dans les pays où son influence est forte, la femme est déshumanisée, privée de toute possibilité d’étudier, très souvent l’objet d’un mariage négocié et forcé, son avenir dans la communauté est décidé par les hommes. Rapidement, souvent très jeune, elle ne devient rien de plus qu’une esclave et un objet de désir sexuel aux ordre de son époux. Devoir d’obéissance, obligation de se soustraire au regard d’autrui, isolement forcé, le tout dans un climat de peur, voire de violence, la femme musulmane type n’a pour ainsi dire pas de vie ».

J’ajouterai que le salon du livre d’Alger, récemment, a été boycotté par un certain nombre d’intellectuels parce que le responsable de cette manifestation avait commenté d’une manière plutôt complaisante un bouquin qui y avait été présenté l’année précédente et qui touchait à cette importante question : faut-il ou non battre sa femme ?
Si on veut comprendre la position du problème, lire dans le Coran la sourate IV (Les femmes), verset 38.


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