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Analis 28 octobre 2017 12:18

@Alren

À qui il appartient ? Avant d’essayer de faire la leçon aux « hommes », il faudrait peut-être respecter vraiment les femmes, et appliquer le vrai principe de libre-disposition du corps, et non pas faire semblant de s’y référer quand ça arrange. Par exemple accepter la prostitution, ce qui est la moindre des choses en la question ; et les mères-porteuses, au lieu de leur donner des leçons condescendantes sur le fait qu’elles ne seraient pas capables de penser par elles-mêmes, leçons relevant d’une pure pensée totalitaire. Il est vrai que certaines féministes malades mentales acceptent les deuxièmes et pas les premières, bien que les mère-porteuses aillent bien plus loin dans la prostitution, mais bon il faut bien donner le ’’droit’’ à des femmes déviantes d’être irresponsables et d’avoir des enfants comme bon leur semble (sans parler de le donner aux déviances irréductibles comme les homosexuels). L’idéologie, ça rend débile.

Notons que cela peut s’appliquer à des femmes qui désirent user de leurs charmes pour obtenir une faveur quelconque, comme une promotion. Car oui, cela marche des deux côtés, à Hollywood notamment, certaines actrices avaient recours à ce qu’on appelle la promotion-canapé, un terme un peu tombé en désuétude, car il mettait en scène une situation égalitaire, enfin aussi égalitaire que possible, où la femme était un agent actif de l’injustice, injustice dont elle bénéficiait. Le harcèlement sexuel ne désignait au départ que la pression exercée au travail par un(e) supérieur(e) afin d’obtenir d’un(e) subordonnée(e) une faveur sexuelle, sous la menace de représailles. Ce qui permettait commodément d’oublier de préciser que dans bien des cas de relations sexuelles illicites au travail, il n’y avait pas de victime, mais une employée consentante qui profitait de l’occasion offerte par son supérieur pour prendre du galon.

Dans le cas Harvey Weinstein, on a certes affaire à un vrai harceleur, et même agresseur, multi-récidiviste, un vrai cas pathologique comme on en croise rarement, pire encore que Strauss-Kahn ou que Chirac. Un cas dont il appartient de ne pas banaliser l’importance et la gravité. Mais justement, en le confondant avec des situations très diverses, pouvant relever du vrai harcèlement sexuel mais nettement plus bénignes, ou dont l’assimilation à du ’’harcèlement’’ est purement abusive, c’est ce qu’on fait. Le fait que cette affaire tombe au même moment où est discutée la très discutable loi sur le harcèlement de rue, est mal à propos. Car quand on voit certains commentaires de soutiens de cette loi, on a vraiment l’impression qu’ils considèrent comme tel de simples commentaires au passage d’une femme, même pas impolis, voire même des sifflements. Quand la bêtise, le puritanisme et l’intolérance la plus crade se revêtent du masque du progressisme.

Alors, la réponse, ce serait ça : selon les ’’penseurs’’ comme les ’’penseuses’’ féministes modernes qui font la pluie et le beau temps, la nouvelle inquisition si l’on veut, à la pensée souvent indigente et rabachée*, il n’appartient nullement aux femmes, il appartient à eux les nouveaux inquisiteurs et à personne d’autre.

*Dans l’affaire dite de la publicité « Sugar Daddy », une ministre neu-neu s’est même demandée si elle faisait appel à une relation consentie ou à de la prostitution. Sotte, la prostitution est une relation consentie.

Les effets pervers de la culture dite de la micro-agression sont discutés ici : des chercheurs s’inquiètent de ce que cette propagande néo-puritaine génère de l’angoisse voire des pathologies chez de nombreuses jeunes femmes :

http://www.telegraph.co.uk/news/2017/10/21/victimhood-narrative-taught-schools-fuels-anxiety-young-women/


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