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En réponse à :


Joseph Joseph 29 octobre 2017 15:54

@delphe

J’aime bien la philosophie libérale, le fait de voir la liberté comme base de construction. Et effectivement, je ne cautionne pas un libéralisme qui va justifier la mainmise de la bourgeoisie au dépend des autres (ce qui irait déjà à l’ encontre de la notion de responsabilité attachée à celle de liberté au sein du libéralisme classique, et même si cette relation de cause à effet n’est pas forcément intuitive au premier abord).

Comme j’aime bien lire des critiques constructives sur le libéralisme (d’où mon intérêt à lire Michéa).

Et effectivement, il y a de gros soucis dans nos sociétés vis à vis de ce que vous appelez la liberté populienne (notamment à cause d’un non respect du principe de subsidiarité, donc encore un non-libéralisme dans les faits), et de la liberté humanitienne (notamment à cause de la volonté de faire de nous des consommateurs, donc pour privilégier la liberté des financiers et industriels face aux autres comme vous le soulignez). On est d’accord là dessus.

On pourrait aussi parler des libertés politiques, mais elles devraient découler des precèdentes.

En revanche, pour ce qui est de Marx j’ai des doutes. Je ne connais pas trop, mais il me semble que sa philo aboutit à un collectivisme étatique, si ce n’est de fait (donc, et aussi, à une impossibilité de jouir d’une propriété privée pour ceux qui le voudraient). En ce sens, si une société libérale permet la mise en place de groupes collectivistes, une société collectiviste ne permettra pas autre chose qu’une société collectiviste qui forcera les autres à l’être (donc via l’utilisation d’une force coercitive au besoin).

Donc dans une société libérale ceux qui voudraient rejoindre un groupe collectiviste le ferait par libre choix, non parce que ce groupe les forcerait à le faire.

Même Hayek, jugé néolibérale, voir ultra si toutefois cela a un sens, n’est pas contre le collectivisme, mais contre un état centralisateur qui l’imposerait. Ce qui irait déjà à l’encontre du respect du principe de subsidiarité.

Je crois au fond qu’un vrai libéral n’aime pas qu’on lui mette le couteau sous la gorge, comme il ne l’accepterait pas de le mettre sous la gorge des autre à moins d’être en état de légitime défense.


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