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Alren Alren 6 novembre 2017 12:39

@Mélusine ou la Robe de Saphir.

"J’ai rencontré de nombreux hommes qui aiment les femmes et ne peuvent vivre sans."

Moi, j’ai aussi rencontré de nombreuses femmes qui aiment les hommes et ne peuvent vivre sans !

En fait, il me semble que le besoin en vivre en couple stable avec un conjoint fidèle est plus fort chez les femmes que chez les hommes.

J’explique cette évidence par le fait qu’une partie de notre psychologie a été façonnée pendant les dizaines de milliers d’années du paléolithique.

Durant cette très longue période, la force musculaire est essentielle à la survie. Seuls les hommes en groupe peuvent affronter à la chasse les animaux aussi dangereux que le mammouth ou le bœuf sauvage, dont la viande et la graisse - notamment la précieuse moelle des os - sont indispensables à la survie en l’absence de graminées cultivées et mises en grenier.

Les femmes, les quelques vieux survivants et les enfants restent à l’abri en attendant le retour des chasseurs qui distribuent la viande selon leur bon vouloir.

Si l’une d’elles est pour une raison quelconque ostracisée, elle dépérit et meurt. On retrouvera ce phénomène beaucoup plus tard quand les dominicains de la Sainte Inquisition enverront au bûcher des femmes âgées sous le prétexte de sorcellerie, créant ainsi le mythe de la sorcière afin de terroriser les témoins de cet horrible supplice et les garder soumis à l’Église.

Plus tard encore, le Code civil édicté par Buonaparte, « empereur », phallocrate et harceleur, en faisant de la femme une mineure à vie et de l’homme le chef de famille fige dans la loi ce rapport de domination, dont le hommes se sont forts bien accommodés : on s’accommode toujours bien d’un avantage, d’un privilège qu’on reçoit ! Rares sont ceux qui le refusent au nom de principes moraux !

Le contrôle de la sexualité féminine participe de cette domination. Le culte de la virginité féminine et la répression violente de l’adultère ont deux causes : la crainte du mâle d’être contaminé par une maladie vénérienne - la syphilis longtemps inguérissables entraîne une terrible déchéance avant la mort - et le besoin d’être certain que l’enfant de sa femme est bien de lui.

Dans certains pays attardés, ces deux exigences persistent malgré les progrès de la science.

Les hommes du paléolithique doivent tuer des animaux mais aussi des ennemis. Ils doivent donc faire preuve de force morale et de courage pour cela. Les timorés, les faibles, les sentimentaux sont éliminés, n’ont pas de descendance car les femmes n’ont d’yeux que pour les violents qui leur procurent beaucoup plus de sécurité, violents qui deviennent de fait les chefs des petits groupes épars qui peuplent le monde d’alors.

Il en reste aujourd’hui que certaines femmes (pas toutes) sont attirées par des rustres « qui ne se laissent pas faire » vis-à-vis des autres hommes, vus généralement comme des adversaires.

Bien entendu, ces hommes (de tous milieux) ne sont pas des tendres avec leurs femmes et parfois leurs enfants car ils ne le sont avec personne.

D’autres femmes recherchent une autre forme de « forces » dans notre monde monde moderne et policé, l’intelligence et le talent ... ou l’argent  !


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