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JMBerniolles 5 novembre 2017 23:45
C’est un peu léger comme analyse....  Ecrire sur ce thème en tant qu’étranger, est délicat. Pour bien des raisons. Disons que cela devrait amener à traiter des implications internationales de cette sécession, à mon avis avortée.

La démocratie, qui reste d’ailleurs une notion à définir dans notre contexte orwellien, est le dernier souci des gouvernements espagnol et catalan. Egalement corrompus et égaux dans la servitude de Bruxelles et des orientations néo libérales des institutions européennes. Puigdemont est de la même tendance politique que Rajoy.

       Les indépendantistes qui cherchent une dépendance directe de Bruxelles (sans l’expliquer aux catalans) n’ont pas organisé une consultation populaire lorsqu’ils ont imposé une langue confidentielle, le catalan, en reléguant au second plan une langue quasi universelle, l’espagnol. Entre autres.

Du point de vue économique la position de la Catalogne dans le cadre des traités européens et de la domination de la Troïka n’a naturellement pas été exposée aux catalans par ceux qui les entrainent vers l’ « indépendance ». Qui joue comme un leurre pour tromper les gens.
   La Catalogne avec sa dette, ses orientations économiques, principalement le tourisme et le commerce, sa part de PIB, ses gros problèmes sociaux... ressemble à la Grèce. Elle aurait un sort identique à celui de la Grèce (dans le cadre d’une dépendance directe de Bruxelles, de la BCE et du FMI). C’est pourquoi, sans doute, l’Allemagne ne veut pas d’une Catalogne indépendante.

   Cela ne pourrait éventuellement fonctionner que dans le cadre d’une Europe des traités au stade fédéral. C’est un projet que des forces poussent en Europe, mais il n’est pas du tout applicable actuellement.


Donc il y a eu des pressions étrangères pour inciter les indépendantistes, par ailleurs de nature politique diverse, à tenter ce coup. 

C’est toujours le cas dans les « indépendances » qui se jouent aujourd’hui :

Le Kosovo est né de l’OTAN, la Crimée comptait sur le soutien total de la Russie, c’était d’ailleurs le retour de russes vers leur pays, le Kurdistan indépendant serait une création d’Israël avec le soutien militaire américain, qui n’est pas acquis,....   

La sortie de crise pour chacun se fera dans le cadre des élections de décembre, qui donneront peut-être une majorité aux indépendantistes. Qui négocieront une autonomie élargie comme cela leur a été proposé.

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