Moi ce qui me gêne surtout dans cette affaire de « libération de la parole », c’est qu’on a créé une telle soupe qu’il est maintenant impossible de distinguer le vrai du faux, le semi-vrai ou l’intox totale.
On crée un site illégal pour mener une vendetta collective contre des présumés « monstres » au nom « de la femme ». C’est déjà dégradant pour les hommes parce qu’on va regarder chacun de leurs gestes en pensant qu’ils vont forcément peloter du minou (bin oui, ce sont des « monstres » par définition), mais aussi pour la femme parce qu’elle passe à la fois pour une revancharde et une mégère.
Il faut bien sûr y voir l’acte odieux du féminisme politique qui n’est rien qu’une fumisterie très en retard sur son époque. D’autant qu’on ose se substituer à la justice, en disant quelle est « forcément incapable de régler la situation », et publier n’importe quoi parce qu’une conne de journaliste de bas étage a eu une bonne idée pour faire le buzz.