On ne saurait qu’applaudir à l’heureuse initiative du
mouvement qui milite pour une écriture inclusive, et qui permettra de redonner
enfin du sens aux mots.
Par exemple, « salope » n’est pas le féminin de « salaud ».
Une salope peut être soit une cochonne, et dans ce cas, on
l’imagine volontiers assez ronde (« grosse salop »e), soit une
créature (de sexe masculin ou féminin)
ingrate, sans foi ni loi et prête à trahir pour une poignée de dollars « (« il
ou elle m’a joué un tour de salope »).
Un salaud est un individu sans scrupules (« ce salaud
tuerait père et mère ») ou rusé (« salaud, tu m’as bien eue »)
et indélicat (« ah les salauds, ils m’ont tout piqué »).
La précision apportée par l’écriture inclusive permettrait
enfin de résoudre cette difficulté en différenciant :
- « salaud(e) » pour désigner un(e) person(ne) sans
scrupule
- « salop(e) » pour parler d’un(e) gros(se)
cochon(ne) infidèle à ses promesses !