Les variations de natalité s’expliquent surtout par des rapports économiques : ceux du coût d’une naissance dans une famille (coût financier dans le monde contemporain, coût de la capacité de travail ajoutée et potentiel social d’alliance d’inter-familial dans les sociétés qui conservent leur structure anthropologique familiale).
Il est dommage - encore une fois, et peut-on se demander d’où vient cette tendance ? - d’opposer les hommes et les femmes, alors que les structures sociales agissent sur toutes et tous. Une évocation du développement permanent de la sexualisation des marchés (marchandises, informations), hommes et femmes confondues, soulignerait bien davantage le sous-bassement du renforcement sexuel du pouvoir, en cela qu’un marché exploite toujours une réalité.
Cela aurait aussi pour conséquence de politiser la question, c’est-à-dire de permettre à tout le monde de discerner des éléments de lutte collective (ce que le spectacle marchand hyper-sexualisé habituel ne permet guère - n’y voyez aucun hasard).