Macron a bénéficié d’un concours de circonstances inespéré (renoncement de Hollande, échec de Juppé à la primaire, affaire Fillon...), de coups de pouces financiers et médiatiques appuyés, mais il a surtout fait preuve d’un sacré aplomb de croire à sa bonne étoile, sur laquelle au début personne n’aurait parié un sesterce (on pensait qu’il visait 2022). Contrairement à tous ses prédécesseurs, il n’a pas chercher à conquérir un parti, mais à en fonder un sur du sable, en pariant sur l’effondrement des vieilles maisons, et là il a eu du flair ! Et puis, quel culot de se présenter comme anti-système, alors qu’il était le plus pur produit de l’élite eurolibérale du plateau !
Alors son mouvement regroupe des geeks et startupers, mais son électorat se recrute surtout chez les seniors diplômés -qu’il récompense en augmentant la CSG sur les retraites-. Combien durera l’illusion ?