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Elliot Elliot 27 novembre 2017 16:27

Bien évidemment d’accord pour fustiger - mais est-ce le mot ? se gondoler serait peut-être plus approprié - cette déclaration qui fait suite d’ailleurs à une interpellation tout autant incongrue d’une sénatrice ou d’une députée, je ne sais plus.

Cette réponse de la ministre est tout simplement affligeante et elle a été forcée de se déjuger quand elle s’est rendu compte du ridicule de la proposition qu’elle induisait (ou on lui a fait remarquer la chose, ce qui est plus grave )

Le cinéma, comme la littérature ou la peinture, est un reflet de la culture et même le pire navet nous apprend quelques chose ne fût-ce que sur la personnalité de celui qui l’a commis et le manque de discernement de tous ceux qui ont accepter d’y apporter leur collaboration.
Quand l’on y montre ce que l’on voit dans la vie de tous les jours, donc des personnages qui fument ou boivent, voire même se bourrent la gueule, c’est ce que l’on trouve sinon à tous les coins de rue du moins fort régulièrement en face de soi quand on prend le temps d’observer les choses et les gens.

À quoi servirait-il de montrer un mode aseptisé qui n’existe pas ?

Si la culture sert aussi à faire passer un message, ce n’est pas en occultant les réalités qu’elle y parviendra.

Il y a le cinéma engagé à gauche ou à droite peu importe mais il ne fait pas l’impasse sur ce qui justifie son engagement, il en fait au contraire le fond du film.

Il ne tait pas la vérité telle qu’il veut la faire voir, au contraire il grossit souvent le trait : on ne sache qu’à part le plaisir partagé à voir sur scène des successions d’événements qui vous confortent ou pas dans vos opinions, il y ait eu beaucoup de conversions à l’issue d’un spectacle quand bien même il serait proprement génial.

De même je ne connais personne qui ait eu besoin du cinéma pour apprécier l’alcool ou la cigarette.

La lutte contre les ravages pour la santé de ces deux « stupéfiants » au demeurant aussi mortifères que ceux qui sont interdits interdit justement ce grossier manque de subtilité qui leur offre la saveur du fruit défendu.

Je précise que je ne fume pas et que j’entends bien que les espaces publics clos doivent être interdits à la cigarette pour préserver l’atmosphère de ceux qui ne fument pas ; j’apprécie aussi les alcools fins mais avec tempérance ( en toute modération comme on dit aujourd’hui ) l’excès leur ôte de toute manière la légèreté et la délicatesse qu’offre la dégustation...


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