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Philippe VERGNES 5 décembre 2017 12:03

@ Bonjour Ciriaco,


Alors je plussoie à 10.000 % ce commentaire tant il est extrêmement riche. À tel point que ma réponse ne pourra-être que fatalement très partielle.

 

Inutile de s’attarder à parler des absents, mais cela fait cinq ans que cet individu vient me faire ses crises totalement délirantes sous mes articles et il était temps d’y mettre un terme. Ce qu’Agoravox m’a enfin permis de faire. Cette personne est réellement paranoïaque et comme tout bon paranoïaque elle ne peut se soulager que lorsqu’elle évacue sa souffrance sur un autre individu. Je pourrais vous expliquer en détail - exemples (aux pluriels) à l’appui - son mode d’expulsion psychique, mais comme il nous lit, cela le rendrait totalement hystérique. Je préfère donc m’abstenir et passer à des remarques que vous avez faites beaucoup plus importantes à mes yeux. Que cette personne soit en souffrance, oui... j’en conviens, mais elle n’est en souffrance que lorsqu’elle ne trouve personne sur qui évacuer ses propres douleurs et contradictions internes qu’elle refuse de percevoir et c’est en ce sens qu’on ne rend pas service à ce genre d’individu en leur permettant d’agir ainsi puisqu’alors il s’enferme dans leurs délires (ce qui les renforce d’où une « malification » des processus d’extradition psychique).

 

Je mentionne très, très, très souvent dans mes articles ou mes réponses aux intervenants qu’il y a une NETTE différence à faire entre ce que j’ai nommé et défini dans des articles précédents comme étant un « mouvement pervers narcissique », auquel nous sommes tous sujets à certains moments de notre vie, et un « pervers narcissique accompli » au sens que Racamier donne à ce concept. Mais force est de constater que cette nuance n’ai jamais retenu par d’éventuels contradicteurs qui s’imagine que je vois des p.n. partout alors que je ne cesse de dire qu’ils sont relativement rares.

 

Alors, il y a de nombreux points qu’il me faudrait développer par rapport à votre remarque sur les gens intelligents. C’est quelque chose que je m’étais promis de faire il y a déjà plus de cinq ans maintenant sans en avoir eu le temps à la suite de cette interview : "Pervers narcissique : les personnes les plus intelligentes sont les plus exposées" (le titre n’est pas de moi, mais de l’Obs). Car vous avez totalement raison d’apporter les nuances que vous faites, mais cela reste difficile à faire comprendre comme le fait de faire la distinction que personnellement je fais, entre « mouvement pervers narcissique » et "pervers narcissique". Distinction qui n’est faite dans aucun média et même chez la grande majorité des professionnels de la santé mentale puisque la plupart de mes articles parlent du « mouvement pervers narcissique » dans notre société et l’on me ramène toujours dans les discussions au "pervers narcissique". Il n’est pas facile, voire quasi impossible de lutter contre de tels « clichés ». C’est la raison pour laquelle j’ai rédigé mes articles précédents qui parle du deuil originaire, car on ne peut diagnostiquer un p.n. sans en passer par les concepts de base qui découlent du deuil originaire et sans avoir fait une longue anamnèse du sujet en question. Concepts que je m’étais jusqu’alors interdit de présenter, mais qui sont devenus nécessaire suite à l’effet de mode que suscite l’appellation de p.n. J’ai bien conscience que ces derniers articles été plus destinés à un public de professionnel, mais ils étaient justement nécessaires pour que ces professionnels-là ne se fassent pas « embarquer » par cet effet de mode. Et ils ont été très nombreux à me remercier d’avoir pu les éclairer sur ce point.

 

Un des articles à mon sens extrêmement important qui rejoint en un certain sens vos remarques est celui que j’avais écrit en 2013 : "Perversion narcissique et traumatismes psychiques - L’approche biologisante" qui fait des liens très importants à faire entre la biologie du corps humain et le psychisme. Il se trouve que les personnes plus intelligentes sont beaucoup plus sensibles que les autres à la communication harcelante telle que je la décris dans cet article. Ce qui rejoint quelque part vos remarques. Mais c’est assez complexe et depuis 2012 et l’interview ci-dessus, je n’ai pas encore eu le temps de développer ce point en lien avec les traumatismes décrits dans ce dernier article.

 

Une notion intéressante chez Racamier est celle de « dérive psychopathologique », car c’est bien de cela qu’il s’agit, justement chez des personnes intelligentes qui n’ont pas été reconnues comme telles. Je ne fais pas plus long, mais je pense que vous aurez compris l’idée.

 

En tout état de cause, c’est bien une piste à creuser et à développer. Merci en tout cas de le faire remarquer.


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