@Mmarvinbear
L’existence des lobbies n’est
pas en soi un problème, je dirais même que c’est dans l’ordre des choses. Si
nous considérons qu’un lobby est un « groupe d’intérêt particulier »
et que ce groupe tente par tous les moyens (légaux) de se rendre la vie plus
facile par l’obtention d’une législation adéquate, il n’y a rien à redire à
cela, et je dirais même que nous en sommes tous là ! Le problème, c’est
précisément que le système actuel est configuré de telle sorte qu’il est
loisible à ces groupes de faire pression sur les législateurs (qui ne sont
qu’une minorité, 1.000 tout au plus, députés, ministres, préfets) pour obtenir
que qu’ils désirent. D’une façon générale le haro ne doit pas être mis sur
celui qui profite du système, mais sur le système lui même qui rend possible la
dérive. Autrement dit si les groupes d’intérêts particuliers manipulent le
système, c’est le système qu’il faut changer, et pas les groupes d’intérêts.
Et
c’est précisément ce que fait la démocratie directe qui, grâce à son système
d’extrême décentralisation de la fonction législative, rend impossible toute
action manipulatoire organisée, et marque ainsi la fin de la domination de ces
groupes de pression, les réduisant à une action de propagande soumise à la
contradiction dans chacune des 14.000 agoras, c’est à dire ni plus ni moins
qu’à l’expression démocratique égalitaire.
Et tant mieux pour chaque groupe
d’intérêt particulier qui réussira à convaincre le quota requis de citoyen pour
faire aboutir le projet de loi qu’il désire.