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Christian Labrune Christian Labrune 1er janvier 2018 20:52

Il est difficile de pouvoir se prononcer avec quelque certitude sur ce qui se passe actuellement en Iran puisque le pouvoir a fait bloquer tout ce qu’il pouvait sur le réseau Internet, mais il ne semble pas que l’agitation soit près de régresser. Les spécialistes de l’Iran s’accordent à dire qu’il n’y a aucune organisation politique repérable à l’origine de ces troubles. En 2009, ce n’était pas le cas, et il avait été assez facile d’arrêter des responsables. Cette fois, l’agitation est partout la même dans l’ensemble du pays, et c’est apparemment une majorité des Iraniens qu’il faudra bientôt arrêter et torturer. Ce sera difficile, même pour un régime inspiré du nazisme.

Hier, en dépit de cette réalité insaisissable, le ministre de l’intérieur menaçait : on sait qui sont les responsables, on les a tous repérés et ils auront bientôt affaire à nous !
Non moins pitoyables les discours du « modéré » Rohani : il faut que les gens puissent s’exprimer, éventuellement critiquer voire manifester, mais tout cela doit quand même rester constructif...

Bref, du côté des ayatollahs dont les pancartes des manifestants réclament les tête (c’est qu’on a le sang chaud, dans ces régions !), et en particulier celles de Khamenei et de son président « modéré », on est visiblement dans ses plus petits souliers et on serre les fesses.

Le commencement de révolution qui avait eu lieu à Ankara n’avait pas abouti parce que la dictature du Mussolini des Turcs était plus récente, pouvait se prévaloir de résultats économiques dans les années qui avaient précédé. Cela aura repoussé de quelques années un processus qui finira nécessairement par éradiquer aussi l’islamo-fascisme des petits « Frères » d’Erdogan.
En Iran, c’est différent : aucune réussite économique. 12% de chömage, et 30% parmi les plus jeunes. L’inflation atteint les 10%. La situation ne peut que s’aggraver.

Des victoires de l’armée et des milices terroristes sur les champs de bataille du Moyen-Orient, les Iraniens de base ne se soucient guère et cela restera donc, pour le Rohani et ses sbires, des victoires à la Pyrrhus. Le peuple voit bien que le régime est devenu, tout comme celui du crétin de Corée, la bête noire du monde civilisé, et que cela ne tardera pas à leur retomber plus lourdement encore sur la gueule si, rapidement, il n’y mettent bon ordre.

Il faut donc être optimiste. 2018 verra peut-être bien, et plus tôt qu’on ne pouvait l’espérer, la fin des régimes islamistes. Ces aspirations fascisantes subsisteront encore quelques années dans des régions arriérées : le Maghreb en pleine faillite économique, et la France décérébrée depuis la destruction planifiée par les socialistes de son système d’instruction publique, mais dans dix ans, tout cela ne sera plus qu’un mauvais souvenir. On pourra se consacrer alors plus tranquillement à cette grande question de la disparition de la plupart des métiers qui sera la conséquence très prévisible des progrès de l’intelligence artificielle. Une question que les gouvernements européens préfèrent encore ne pas voir.


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