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Mmarvinbear Mmarvinbear 3 janvier 2018 02:54

@jaja
« et mettre des dirigeants indépendantistes en prison sous prétexte qu’ils seraient des criminels alors qu’ils manifestent pacifiquement »


Première contre-vérité : ce ne sont pas des manifestants qui sont enfermés mais des dirigeants séparatistes qui ont agi en ce sens, faisant ainsi preuve de rébellion et de trahison aux yeux des lois espagnoles.

« Il viole l’article 1 du Pacte sur le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes »

Ce que ce professeur ne dit pas, c’est que ce droit est strictement encadré, pour éviter une atomisation des pays. Un continent constitué de 500 Etats par exemple serait ingérable et complètement instable, ce qui nuirait à ses habitants en premier lieu.

Le droit à l’autodétermination est donc de fait limité : «  toute tentative visant à détruire partiellement ou totalement l’unité nationale et l’intégrité territoriale d’un pays est incompatible avec les buts et les principes des Nations Unies » ( Résolution de l’ ONU 1514 ).

Ce principe est réaffirmé dans la résolution 2625 qui stipule que " le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ne peut être interprété comme autorisant ou encourageant une action, quelle qu’elle soit, qui démembrerait ou menacerait, totalement ou partiellement l’intégrité territoriale ou l’unité politique de tout État souverain et indépendant.

C’est le principe de base, qui a connu des exceptions dans son application avec la reconnaissance de l’ Erythrée aux dépends de l’ Ethiopie et du Kosovo aux dépends de la Serbie.

Mais dans ces deux cas, les violences sociales et militaires entre communautés ont été telles que l’ ONU préférait ignorer ses propres principes pour éviter un plus grand carnage.

L’intégrité territoriale est un autre grand principe de droit international. Mais elle n’est pas absolue, surtout si elle entre en collision avec les droits de l’homme.

Juste. Mais l’ Espagne, pays démocratique, n’entre pas dans ce cas de figure. La Catalogne et ses habitants ne subissent aucune violation de leurs droits. Ce qui se justifiait sous Franco n’est plus valable sous Felipe VI. 

Evoquer le Kosovo n’est ainsi pas un bon exemple : la région serbe est peuplée majoritairement d’albanophones qui ont subi des violations répétées et intenses de leurs droits les plus élémentaires, ce qui justifiait une sécession de la région. Ce n’est pas le cas de la Catalogne. 

Mais, précisément, mieux vaut permettre un référendum et écouter la voix du peuple puis, une fois le résultat connu, s’asseoir à une table et négocier.

Hum... en fait un référendum sert à trancher une question. C’est oui ou non. Il n’y a rien à négocier ensuite.

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