Quels droits peuvent-ils être attachés à une existence qui doit tout à un hasard inexplicable ?
Ceux d’une hérédité autant sociale que génétique ? Alors que l’existence en question se déroule dans une société où les intérêts individuels ont pour premier obstacle l’intérêt collectif, et réciproquement ; où les devoirs sont oubliés, et où seule une hiérarchie incontournable dicte sa loi.
Il faudrait, pour que les hommes prétendent à quelques droits que ce soit, qu’ils aient d’abord le souci de ce qu’est véritablement seur condition ; ce qui est loin d’être le cas pour la plupart d’entre eux, riches comme pauvres.