@L’apostilleur
Le
problème est que d’un point de vue légal, l’infraction pénale de
la part des membres du gouvernement français et de leurs assistants
est bel et bien caractérisée. Le Kurdistan syrien ou la Rojava ont
autant de légitimité que l’État Islamique en Irak et au Levant, et
les responsables sont clairement en faute, cela quoi que puissent
dire des juges veules et lèche-bottes.
La
solution est évidemment de transférer les prisonniers vers les
vraies autorités syriennes, mais c’est beaucoup moins simple que
vous le dîtes ; car là on retombe alors dans le grave problème de
la conduite criminelle des dirigeants français depuis le début de
la crise syrienne, en fait l’agression contre la Syrie de la part de
la France, du Royaume-Uni, des USA, de la Turquie et de plusieurs
pays du Golfe Persique. Les responsables ont encouragé et soutenu
matériellement et financièrement les terroristes, ceux de l’ASL, du
Front Al-Nosra et jusqu’à Daech (même quand ils prétendaient
affronter ce dernier, ils faisaient essentiellement semblant jusqu’à
ce que les russes renforcent leur offensive, le but étant de laisser
pourrir la situation afin de favoriser la division de la Syrie),
allant jusqu’à envoyer des forces spéciales pour les assister (ce
qui classait en effet ces dernières comme terroristes). Ils sont là
toujours en faute car ils essaient de donner de la légitimité aux
dirigeants kurdes du YPG (membres d’une faction du PKK qu’ils
considèrent d’ailleurs comme terroristes) afin de persévérer dans
leur agression de la Syrie. C’est pourquoi leur responsabilité est
engagée, mais il est peu probable qu’une justice lâche et cireuse
de pompes ose le dénoncer.