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Analis 20 janvier 2018 12:01

@L’apostilleur

Le problème est que d’un point de vue légal, l’infraction pénale de la part des membres du gouvernement français et de leurs assistants est bel et bien caractérisée. Le Kurdistan syrien ou la Rojava ont autant de légitimité que l’État Islamique en Irak et au Levant, et les responsables sont clairement en faute, cela quoi que puissent dire des juges veules et lèche-bottes.

La solution est évidemment de transférer les prisonniers vers les vraies autorités syriennes, mais c’est beaucoup moins simple que vous le dîtes ; car là on retombe alors dans le grave problème de la conduite criminelle des dirigeants français depuis le début de la crise syrienne, en fait l’agression contre la Syrie de la part de la France, du Royaume-Uni, des USA, de la Turquie et de plusieurs pays du Golfe Persique. Les responsables ont encouragé et soutenu matériellement et financièrement les terroristes, ceux de l’ASL, du Front Al-Nosra et jusqu’à Daech (même quand ils prétendaient affronter ce dernier, ils faisaient essentiellement semblant jusqu’à ce que les russes renforcent leur offensive, le but étant de laisser pourrir la situation afin de favoriser la division de la Syrie), allant jusqu’à envoyer des forces spéciales pour les assister (ce qui classait en effet ces dernières comme terroristes). Ils sont là toujours en faute car ils essaient de donner de la légitimité aux dirigeants kurdes du YPG (membres d’une faction du PKK qu’ils considèrent d’ailleurs comme terroristes) afin de persévérer dans leur agression de la Syrie. C’est pourquoi leur responsabilité est engagée, mais il est peu probable qu’une justice lâche et cireuse de pompes ose le dénoncer.


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