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simazou 22 janvier 2018 10:56

@OMAR
pauvre idiot, avant tout je suis un homme équilibré et raisonnable, je ne bois qu’en mangeant et de temps en temps en lisant tes diatribes sucées des sites négationnistes, antisémites et nazislamistes. et là je me régale et parfois avec un petit excès. 

 

L’antisémitisme est la maladie d’un esprit emporté par le fantasme de tuer le juif en soi. Un fantasme est « une forme d’activité de la pensée qui reste indépendante de l’épreuve de réalité et qui est soumise uniquement au principe de plaisir » (Laplanche et Pontalis). Il a la particularité de détruire la nature des contraires. Il ne fonctionne pas selon les principes distinctifs de réalité et de contradiction. Sa spécificité est d’inventer un faux raisonnement pour résoudre l’insoluble.

Au départ de cette maladie, il y a un déplaisir profond : le sentiment d’humiliation. L’Egypte humiliée par Israël, Jésus par les Juifs, les Allemands par les Juifs allemands, le monde par les sionistes, les Palestiniens par les Israéliens.

 

Lorsque l’on découvre dans le système de pensée de Kant : l’apologie de la raison est compatible avec l’hallucination de l’euthanasie du judaïsme et qu’il ne s’agit pas d’une contradiction, on comprend qu’il est nécessaire de démasquer ce que le discours sur la raison peut avoir de justification de la différence religieuse, voire ontologique.

Puis cet Idéal qui ne veut pas mourir connaît alors une nouvelle phase d’idéalisation sous la plume de penseurs, pour certains en rupture généalogique avec le judaïsme, comme Karl Marx, qui le magnifient pour mieux justifier sa mise à l’écart, voire son élimination.

 

Si Kant a jadis donné ses lettres de noblesse à la pensée de l’euthanasie du judaïsme, Heidegger les a données à la pensée selon laquelle, quoi qu’il fasse, le Juif n’est pas un être vivant, mais un être dont l’essence est la mort. À condition, bien sûr, que, l’esprit étant le vivant, le Juif lui soit extérieur. Cette obsession conduit aujourd’hui l’athéologie post-heideggerienne à relancer un obscur jeu avec le négationnisme ontologique.

 

Notre temps est celui du troisième acte, celui du transfert du projet allemand vers l’Islam radical pour qui le fantôme, c’est, désormais, l’État juif renaissant. Les autorités théologiques et politiques de l’Islam participent, elles aussi, de l’antisémitisme et du négationnisme ambiants. Comme l’on sait, rien n’est plus habituel que de nier l’existence d’un mot, lorsqu’on veut nier la réalité qu’il nomme. Ces mots sont alors extérieurs à l’univers de signification qui est leur contexte de vérité.

 

Freud fut le premier à penser que l’antisémitisme était une maladie de l’esprit et que son incurabilité tenait au fait que la psyché antisémite ne la vivait pas comme une maladie, mais comme un état de bonne santé. Il inventa la psychanalyse pour produire un outil permettant l’accès à la conscience de cette maladie.

Mais la fabrique du néant antisémite ne s’est pas terminée avec la fin de la Shoah, d’autant que celle-ci a été suivie de la résurrection d’un État juif. Un nouveau stade de la construction hallucinatoire du peuple juif comme peuple – fantôme s’est alors mis en place qui s’est accompagné d’un nouvel harcèlement antisémite à l’endroit de l’État juif.

 

Le dictionnaire-Annuaire de la Haine est presque fini, et à chaque occasion, je te joindrai une ou 2 pages des 150 pages, et cela devrait t’énerver chaque fois un peu plus, j’en doute pas. !!!.


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