@Gollum D’accord, c’est une question de vocabulaire. Bien sûr, il y a l’idée du Boddhisattva. Mais le bouddhisme considère que le monde est un monde de souffrance dont il faut se libérer en anéantissant son moi et en mettant fin au cycle des réincarnations en entrant dans le Nirvana. Donc la forme de libération ou de salut qu’il propose passe par une forme de négation du monde matériel et c’est en cela que l’on peut considérer cette libération comme négligeant le monde réel politique, économique et autres. Par certains côtés, mode de vie, rituel, prière, le moine bouddhiste n’est pas très éloigné du moine catholique.
On peut affiner la réflexion mais dans un article de ce genre, je n’ai fait que dégager des grandes lignes pour définir les principales dimensions que devrait inclure une forme moderne de salut (individuel, familial, collectif, spirituel, matériel..) en reprenant les différents apports des grandes spiritualités..