@cettegrenouilleci
« Français Asselineau et l’UPR
s’efforcent de mettre entre les mains de nos concitoyens de bons outils pour
comprendre et pour agir. »
Il faut qu’il
continue, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise d’autre ?
« Avec l’UPR, François Asselineau s’est
appliqué à démontrer pourquoi il fallait de toute urgence sortir de ce piège et
comment on pouvait en sortir. Ce travail d’explication relayé par les militants
de l’UPR se poursuit aujourd’hui . François Asselineau n’a pas été élu,
mais l’UPR est passée de 15000 à plus de 30000 adhérents. »
Le problème, c’est
qu’on ne gagne par des élections avec de la pédagogie. En 1981, Mitterrand
gagne sur un slogan « La force tranquille » ; en 1995, Chirac
gagne sur l’insécurité ; en 2007, Sarkozy gagne grâce à son image de type
énergique et résolu (le Kärcher est dans toutes les mémoires) ; en 2012, Hollande cartonne en clamant « Mon ennemie, c’est
la finance ! » ; Macron gagne, en partie, parce qu’avec sa
minette de 65 ans, ils font la couverture en quadrichromie de 250 ou 300
magazines people. Il n’y pas 5 % de l’électorat qui pourrait préciser son
programme, lui-même ne l’ayant jamais vraiment développé.
Trump gagne en
balançant « America First » et « Make America Great Again ».
Malgré le « propos de vestiaire », 43 % des électrices votent pour
lui ! Ca ne vous parle pas à vous ce genre d’exemples ? Et vous croyez
sérieusement qu’Asselineau peut faire le poids avec ses conférences et ses
démonstrations ?
Je ne sais pas si
vous avez vu l’affiche que le Fidesz, le parti de Victor Orbàn a sorti à un
mois des élections hongroises (5 avril). C’est génial : on voit les dirigeants des quatre
partis, européistes et immigrationnistes, qui s’opposent à lui, autour de l’immonde
Soros qui les stipendient. Je ne sais pas si Orbàn va gagner les élections, mais une affiche comme
celle-là, ça vaut sept ou huit heures de prime time sur n’importe quelque chaîne
de télévision.
Mais ça, Asselineau, il ne sait pas faire, et il ne saura
jamais. Parce que, dans le fond, ce genre de méthodes, je suis sûr que ça le
révulse. Il est monté sur le ring, avec un entraînement de minigolfeur…
« Libre à vous de rester sur la touche
ou de vous opposer à la grande bataille qui va s’engager pour libérer la
nation, rétablir l’ordre républicain, redresser l’économie, remettre la France
sur les rails du progrès social et de la paix. »
Il ne s’agit pas de rester sur la touche et
encore moins de s’opposer. Il y a actuellement une dynamique comme on dit, que
Dominique Reynié, directeur général de la Fondation pour
l’innovation politique, commente ainsi :
« L’arrivée au pouvoir des populistes
peut faire s’effondrer l’Europe ». A court et moyen terme, c’est beaucoup plus
prometteur que les prêches et sermons du révérend père Asselineau. Désolé.