Je ne résiste pas à la tentation de citer une phrase de la fin du neuvième chapitre de la première partie de Madame Bovary :
Vers la fin de février le père Rouault, en souvenir de sa guérison apporta à son gendre, un dinde superbe.
Autant sur internet que dans les éditions papier, « le dinde » est fréquemment remplacé par « une dinde ». Quel toupet ! Quelle défiance envers ce maestro de la langue ! « Le dinde » est parfaitement correct. Il s’agit d’un normandisme. Vérifiez votre édition, et changez-en si besoin.