Personnellement je n’ai rien à foutre de jouer à saute-moutons par dessus les frontières, du reste j’ai arrêté assez jeune le cursus qui me donnait la possibilité de le faire. En revanche je ne suis pas sûre que le petit Américain programmé pour la « réussite » a dans sa besace plus de capacité au bonheur (entendre la réalisation de soi dans son biotope) que la petite Syrienne.
Je pense même exactement le contraire ; là, je saute-moutons au dessus des guerres car qui que ce soit se trouve sous les bombes est égal au voisin, et du coup ne peut pas rentrer dans les schémas sociologiques que vous présentez, mais dans celui de la géopolitique, ce qui est une autre paire de manches.