Toutefois le réel problème n’est pas tant la campagne de S. Royal que l’incapacité du PS à procéder à une clarification idéologique, à un aggioramento trop longtemps repoussé et à dépasser divergences, oppositions et contradictions internes
Tout est là ! Bien vu.
Le PS n’est pas parvenu pas à accomplir sa mutation en parti moderne, c’est à dire débarrassé des vieilles lubies gauchistes de la fin du XXe siècle.
Je ne pense pas que SR puisse gagner cette élection. Elle aurait peut-être pu le faire si elle avait résolument opté pour une ligne sociale-démocrate moderne. Au lieu de cela, elle nous a non seulement resservi un discours de gauche archaique mais en plus elle a ressorti du placard tous les vieux ténors éculés du parti : mauroy ! jospin ! fabius !
En tous cas, SR doit serrer les fesses parce que si elle se plante, ça va remuer sec rue de Solférino. La mise à l’écart au début de la campagne de Fabius et DSK et la grogne qu’inspire certains (Dray, Montebourg, Hollande) ne va pas rester sans conséquences, c’est moi qui vous le dit...