« 1/ Oui, indiscutablement, les directives bruxelloises sont bien derrière le détricotage des services publics (ce qu’il en reste encore...) français, »
D’accord avec vous, mais avec le bémol, pour le ferroviaire, que la directive 91/440 (le premier paquet ferroviaire) ne préconisait pour la SNCF qu’une séparation comptable entre les activités. Or la haute hiérarchie de l’entreprise l’a traduit en séparation organique, ce qui a provoqué la séparation entre fret, GL TER et infra (si mes souvenirs sont exacts) et le début de la catastrophe industrielle que l’on connaît . Cet séparation favorisant une mise en concurrence de la SNCF sur chaque activité, alors que si elle était restée une entreprise unique la concurrence n’aurait pu s’aligner.
C’est donc bien l’encadrement de l’entreprise, certes, sur une proposition européenne qui a préparé la mise en concurrence et la future privatisation de la SNCF