@Fifi Brind_acier
S’il n’est pas question de sortir des instances européennes, le chef de file de l’ancienne Ligue du Nord déclarait, le 22 février dernier : « Après les élections, j’irai à Bruxelles pour demander à mes collègues chefs de gouvernement de réécrire les traités. » Nous parlons bien d’un homme prêt à exercer le pouvoir et non d’un agitateur d’idées. À l’Élysée, on se refuse à voir la situation sous cet angle et l’on considère que Matteo Salvini a quand même mis de l’eau dans son vin.
On a eu la Tsiprasition de la Grèce, voilà maintenant la Salvinition de l’Italie qui pointe à l’horizon, avec un système bancaire en perdition, cette bande de « futurs guignols avec Bunga bunga 2.0 » n’auront d’autres choix que de baisser le pantalon fissa devant le tribunal inquisitoire de la troïka.
Un nouveau « story telling » à l’Italienne est en cours de gestation, pour la « dolce vita », on verra plus tard...
Et dans moins de deux ans, on entendra dans les rues de Rome les électeurs mécontents crier « Vafenculo Matteo ! ».....