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microf 9 mars 2018 16:19

@Ruut

@microf
Suite. Thomas Sankara

Politique internationale

Au niveau international, sa politique rencontre une approbation du mouvement altermondialiste, dans la mesure où il critique les injustices de la mondialisation, le système financier, l’importance du FMI et de la Banque mondiale et la dette des pays du tiers-monde les maintenant dans un cercle vicieux. Le Burkina Faso ne contracte ainsi pas de prêts avec le FMI, l’organisation voulant imposer ses « conditionnalités ». Thomas Sankara considère en effet ce système comme un moyen de « reconquête savamment organisée de l’Afrique, pour que sa croissance et son développement obéissent à des paliers, à des normes qui nous sont totalement étrangers »6. L’aide économique française est réduite de 80 % entre 1983 et 1985. En décembre 1985, le régime malien de Moussa Traoré entre en guerre pour quelques semaines avec le Burkina de Sankara5.

Thomas Sankara définit son programme comme anti-impérialiste, en particulier dans son « Discours d’orientation politique », écrit en septembre-octobre 1983 par Valère Somé et enregistré dans la salle du Conseil de l’Entente puis diffusé à la radio le 2 octobre 198312. Ainsi, en novembre 1986, Thomas Sankara avait attaqué la France de la cohabitation en présence de François Mitterrand et devant les caméras pour avoir accueilli Pieter Botha, le Premier ministre d’Afrique du Sud, et Jonas Savimbi chef de l’UNITA, l’un et l’autre « couverts de sang des pieds jusqu’à la tête »13. De ce fait, aux yeux de Thomas Sankara, ces gouvernants « en portent aujourd’hui et toujours la responsabilité »14. Au sujet de la dette, anticipant la réaction des pays occidentaux, il insiste à Addis Abeba en 1987 sur la nécessité d’un refus collectif des pays africains de son paiement : « Si le Burkina Faso tout seul refuse de payer la dette, je ne serai pas là à la prochaine conférence »5.

L’assassinat

Thomas Sankara est devenu gênant, du fait de sa lutte contre le néocolonialisme, menaçant la place de la France en Afrique ainsi que le pouvoir des autres chefs d’État d’Afrique de l’Ouest, au comportement plus docile6. Le 15 octobre 1987, Thomas Sankara est assassiné lors d’un coup d’État organisé par un de ses camarades les plus proches, Blaise Compaoré (plus disposé à soutenir les intérêts de la France, de la Côte d’Ivoire de Félix Houphouët-Boigny et du Mali de Moussa Traoré qui soutiennent ce renversement6). L’implication de la Libye de Mouammar Kadhafi a parfois été alléguée (en dépit du soutien politique et matériel qu’elle apportait à Sankara). Quelques jours plus tard, il est déclaré « décédé de mort naturelle » par un médecin militaire5. (

Les responsables et les circonstances de sa mort restent assez mystérieux. Le gouvernement français de l’époque — un gouvernement de cohabitation avec Jacques Chirac Premier ministre et François Mitterrand président de la République — ainsi que plusieurs autres gouvernements africains proches de la France15,8 sont ainsi soupçonnés d’avoir soutenu cet assassinat, de même que Kadhafi [réf. nécessaire]16,8.

Source wikipédia

@ microf : Vous voyez alors @Ruut que les africains n´attendent pas qu´on vienne les aider, voila l´exemple du Président du Burkina-Faso, qui n´a pas attendu la manne tomber du ciel, il a pris l´initiative á travailler pour son pays et en 4 ans, 2 mois 11 jours, il a rendu son pays économiquement viable, s´il n´avait pas été assassiné, imaginez ce que serait devenu ce pays aujourd´hui.

Il n´est pas le seul, á chaque fois qu´un patriote africain veut travailler pour son pays, il ya des forces néfastes qui l´écartent soit par le meurtre, soit par un coup d´État.


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