Vous avez quand même tendance à vous en prendre à tout le monde...
J’avais écrit il y a quelque mois dans un commentaire que je n’étais pas choqué par l’indétermination quantique, mais par le mélange onde/corpuscule, les physiciens ayant un peu tendance à prendre ce qui les arranges quand ça les arrange, (je parlais en l’occurrence de physique des semi-conducteurs), et j’ai eu droit à une volée de bois vert dans un commentaire de votre part... Et voilà que vous écrivez, entre autre, plus ou moins la même chose que ce que vous aviez critiqué.
La dualité onde corpuscule est la pilule que je n’ai jamais avalé depuis la fac. L’indétermination, ça passe très bien.
Landau et Lifchitz sont effectivement assez imbitable et n’apporte pas grand chose à la méca Q. Par contre, les travaux de Guinzburg et du même Landau en thermodynamique sont remarquables. J’irai même jusqu’à dire que leur théorie des transitions de phase et peut être la seul avancée en physique théorique de la 2ième moitié du XXième siècle (les autres découvertes de cette période ne faisant que ressasser les modèles mathématiques déjà considérer comme opérationnels depuis les révolutions quantiques et relativistes). On ne peut pas être bon partout... Landau et Guinzburg ont fait de la vrai physique en thermo. Au point que ça peut s’expliquer au profane sans maths, « avec les mains », c’est à ça qu’on reconnait la bonne physique...
Que pensez vous des travaux d’Alain Aspect ? En ce qui me concerne, je trouve que son approche est la bonne : il faut pousser les modèles quantiques aux limites par l’expérimentation. Il n’y a que comme ça qu’on pourra voir si ça déconne. Si on suit aveuglément les modèles théoriques avec le papier et le crayon, on ne peut arriver à rien, à par des spéculations. Même si évidemment, les maths ont leur utilités ; les maths doivent être un outil pour le physicien. C’est un excellent outil, mais la physique, ça n’est pas les mathématiques (même s’il en faut beaucoup dedans).