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bob de lyon 13 mars 2018 09:23

Donc j’ai vu ce film… J’en attendais mieux. Zuydcoote était plus intense et plus désespéré.

Je suis sûr que les boys de la BEF n’étaient pas aussi passifs que le laisse à penser le film.

Il faut rappeler que le contingent anglais en 1939 ne comptait que quelques dizaines de milliers de soldats entraînés.

Les divisions 1940 furent formées dans la précipitation. L’armé britannique manquait de matériel, voire de munitions, était sous équipée par rapport aux Français (étonnant !).

Ils laissèrent dans la poche de Dunkerque tous leurs équipements lourds ; ils repartirent à poil et cette évacuation – réussie parce que la résistance de l’armée française fut coriace - était la seule solution possible pour la poursuite des combats. L’Histoire a jugé.

Quant au film et son récit, une critique sur un journal en fait une allégorie de résistance contre toutes les agressions : menaces diffuses, adversaires physiquement absents, avions ennemis inidentifiables,… Dunkerque serait un prétexte philosophique. Pourquoi pas !

J’ai vu INTERSTELLAR de Nolan et je crois qu’il y est toujours enfermé.

La cohérence temporelle demande réflexion, la chronologie déchiquetée nous perturbe ; le temps n’est pas le même pour ses personnages, bref pour faire savant la diégèse du récit est chaotique.

Les protagonistes de son histoire manquent d’épaisseur, le film reste froid ! Nous sommes encore dans l’espace-temps et la singularité mais en 1940 !


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