Suivant une tradition
rapportée par Porphyre (philosophe du 3ème siècle de notre ère) dans son ouvrage « De l’Abstinence » (abstinence de la consommation de chair
animale), les premiers hommes n’offraient sur les autels des dieux que des
fleurs, des fruits et des touffes d’herbes.
La galanterie fut
rustique au début, elle est toujours un peu pastorale, parce qu’elle rapproche
l’homme de la Nature. C’est la générosité, le dévouement, l’abnégation de cette
belle jeunesse primitive qui reparaît, par atavisme, dans le désintéressement
de notre jeunesse actuelle, dans sa tendance vers l’idéal.
Ces beaux sentiments,
antérieurs à l’invention de la monnaie, ont été altérés ou détruits par l’amour
de l’argent qui a tari la source de la générosité primitive.
Cordialement.