Bonjour monsieur,
Bel hommage à Stephen Hawking.
Vous écrivez : ’’les constantes de l’univers précises avec plusieurs dizaines de
décimales avaient intrigué les physiciens en ce sens qu’une décimale en
plus en moins ou différente, l’univers ne se serait pas formé’’
Je crois qu’il ne faut pas confondre les énigmes sur lesquelles planchent les physiciens, et les mystères, à jamais insondables.
Selon moi, on peut imaginer quelque chose, aussi petit que l’on veut qui aurait été le point de départ de l’univers que nous connaissons, et même plus. Comment cette évolution se serait-elle faite ? C’est l’énigme, ou plutôt, les énigmes. Mais je dirai : la nature est un modèle de sérendipité : elle s’invente en avançant.
En revanche, comment cette petite chose serait-elle née du néant, et je ne parle pas ici du vide fut-il quantique, je parle du néant de chez néant, comment quelque chose a-t-il pu sortir du néant - ex-nihilo -, ça c’est un mystère : personne, sinon les professeurs Tournesol et les métaphysiciens, ne saurait entrevoir dans aucune science d’aucune sorte, la moindre piste de recherche.
C’est cela, par définition, un mystère avec lequel nous devons faire. Et c’est bien.