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Arnes Arnes 31 mars 2018 10:43

Que de poncifs et contre vérités sur la pauvre langue française victime sans défense des méchants capitalistes anglo-saxons.

Tout d’abord, au départ, l’anglais était un patois, issu de la rencontre d’un soudard normand et d’une serveuse saxonne d’un bouge sordide : mélange de français d’allemand, il n’était utilisé que par le bas peuple, la haute société ne parlent que latin et français.
Bien après, à la suite de l’empire Britannique et du capitalisme américain, il s’est imposé comme langue mondiale et a connu un développement inouï, avec la création quotidienne d’une multitude de termes qui sont repris tels quels dans la plupart des langues du globe.
Face à ce raz de marée, la France pleurniche et sa pauvre académie tente de réagir avec 10 ans de retard, toujours trop tard.
Mais un village résiste vaillamment : C’est le Quebec avec une communauté dynamique qui se bat bec et ongles non seulement pour conserver sa langue , mais pour franciser immédiatement tout nouveau terme anglophone : voir le site de l’office canadien de la langue française avec sa savoureuse « banque de dépannage linguistique » : https://www.oqlf.gouv.qc.ca&nbsp ; .

Par ailleurs, vivant en France dans une communauté anglophone, je peux témoigner que ces anglophones sont bien souvent des puristes de la langue française et trouvent effarants l’usage de termes « anglais » qui n’en sont pas : « living », « running », « fooding » ...

Macron a tout a fait raison de prétendre qu’une bonne maîtrise de la langue anglaise (espéranto de fait) est tout a fait compatible avec le développement de la langue française ; voir les quebecquois !

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