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En réponse à :


kalachnikov kalachnikov 11 avril 2018 13:53

@ sleeping-zombie

D’une part, elles ne l’ont jamais été. D’autre part, il y a des tas de dimensions possibles pour appréhender la chose. Politiques et morales, par exemple, concernant les ex-détenus qui, en nombre, n’ont que la rue comme horizon : absence de politique de réinsertion, marque d’infâmie à vie, en dépit d’avoir payé sa dette à la Société selon les règles de la Société (le débat autour du cas Cantat exprime ça). Ca explique aussi une bonne partie de la récidive puisque c’est la seule alternative laissé à l’individu. Pour les malades, raison comptable via la fermeture des lits et structures. La rue, en tant que mode de vie, est un facteur aggravant des pathologies. Pour la toxicomanie, c’est pour de mêmes raisons
La rue est de surcroît utilisée comme sas de décompression. Le monde sdf est régi par de propres règles et de propres codes, la police intervient juste dans le rapport avec la société établie ; sinon, c’est le laisser faire.

Le problème, c’est l’enfant. Il n’a rien à faire dans un milieu pareil, qui est violent dans toutes ses dimensions. Le placement ? On retombe dans la logique comptable, le refus de gérer les problèmes de façon radicale pour des motifs divers et variés.

Bon, mais à lire les clébards qui aboient sur ce post, en finir avec le bamboula va régler toutes ces problématiques, lesquelles n’existaient pas avant sa venue sur notre sol.


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