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En réponse à :

sleeping-zombie 12 avril 2018 09:01
Bonjour Rosemar,

Le chiffre ne nous rend pas heureux, il annihile l’individu, le soumet à une rentabilité, l’inclut dans une masse, au lieu de lui accorder toute sa valeur.

Le problème de « la valeur » de l’individu, c’est qu’elle est toute relative. L’avantage des « chiffres », c’est qu’il donnent un outil de mesure. Même imparfait, c’est mieux que rien.

Prenons un exemple concret : tu es responsable d’un grand projet. Ça veut dire que beaucoup de gens viennent te voir et de disent « on a les moyens de travailler sur un truc, dis-nous juste quoi faire ». Supposons que tu n’aies que css choix :
a. leur demander de bosser à un remède contre le sida.
b. leur demander de construire un pont sur un fleuve à un endroit judicieux.
Sans chiffres, comment fais-tu pour choisir ? Qu’est-ce qui motive ta décision ? Que te dis ton « humanisme » ?
Si tu trouves une réponse facile, c’est parce que les choix sont bien distincts. Maintenant, commençons à « flouter » :
a. bosser à un remède contre le sida
b. bosser à un remède contre le paludisme

Tu vois le problème ? L’humanisme, c’est bien pour savoir dans quelle direction globale on veut se diriger, mais au quotidien, on n’a encore rien trouvé de mieux que « les chiffres »
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