Depuis qu’Israël existe, la population des Arabes palestiniens a été multipliée par quatre.
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@Jonas

Je me permets de vous corriger : 250 mille Arabes étaient restés sur place pendant la guerre de 48. Ils sont maintenant 1.75 million. Autrement dit, leur population s’est trouvée multipliée par 7 et non pas par 4.

Chiffre à comparer à ce qui est advenu des Juifs dans les pays musulmans :
Maroc : 230 mille en 45. Aujourd’hui entre 3 et 4 mille.
Algérie : impossible de dire, pour les meilleurs spécialistes, s’il en reste un seul.
Tunisie : 100 mille en 48. Aujourd’hui 1500.
En IraK, persécutions dès le début des années 50. Ils sont obligés de partir en abandonnant tous leurs biens.
En Egypte après 67, le choix leur est laissé entre la valise et de cercueil.

Les Arabes israéliens sont des citoyens comme les autres. Les Palestiniens peuvent venir travailler en Israël et y circuler. En revanche, dans l’hypothèse des deux états -qui bat de l’aile !-, il était prévu par les factions palestiniennes qu’aucun Juif ne pourrait s’installer dans un état palestinien, lequel devrait être « judenrein », comme l’Algérie actuellle.

Au reste, il ne fait pas bon, pour un Israélien, de s’égarer dans certains quartiers palestiniens. Sans une rigoureuse protection policière, le lynchage est assuré. Deux policiers, il y a quelques mois, ont été blessés et ont failli y laisser leur peau. Ils n’auraient pas été les premiers.

Question à l’auteur de l’article : sachant qu’il y a des kibboutzim à quelques centaines de mètres de la barrière de sécurité au sud, que se passerait-il si quelques milliers de Gazouis les franchissaient d’un seul coup dans le cadre des actuelles manifestations « pacifiques » ? Leur objectif serait-il d’apporter des chocolats ou des fleurs à leurs habitants ? Seraient-il désireux d’aller discuter dans les kibboutzim pour améliorer leur hébreu ou pour y draguer les filles ?