Nous utilisons tous les moyens pour que Trump n’aille pas remettre en cause l’état du monde qui nous est si cher.

Nous avons eu quelques succès retentissants :
- Goldman Sachs est à la maison blanche.
- En accusant Trump de trahison, nous avons enfin réussi à ressusciter l’ennemi existentiel qu’était l’URSS, néanmoins nous sommes vigilants et faisons le nécessaire pur qu’aucune alternative n’émerge, bombarder Assad si cela ralentit l’Iran, nous irons jusqu’à faire la paix avec la Corée du Nord si cela empiète sur la sphère d’influence de la Chine.
- Les classes moyennes paient nos impôts d’un état mal géré qui sera notre excuse pour s’acaparer le bien public

Tout ces aspects sont sous contrôle, il suffit à la presse de répéter suffisamment, les gens iront croire.

Le dernier aspect qui pose problème avec Trump c’est son penchant contre nos traités. TPP, TAFTA, les accords de Paris... représentent un maillage essentiel dont personne ne pourra se défaire.
En envoyant Macron :
- On met fin à la special relation entre le Royaume Uni et les USA, un moyen supplémentaire et beaucoup plus glamour que l’accord UE-Canada pour montrer les véritables désagréments pour avoir choisi le Brexit.
- On caresse l’ogre orange dans le sens du poil, après l’avoir accusé de beauf, d’idiot et de traître, on envoie Macron dont la confiance du nouveau riche est le fonds de commerce. Cela ne peut que réussir.

Lorsqu’enfin les théoristes en herbe découvriront la vérité à force d’hypothèses bancales et de trébuchements idéologiques, il sera trop tard.

L’Est, l’Ouest, le Nord, le Sud, dans la nation, à l’étranger, religieux ou laïc... je suis partout et je suis nulle part. Je suis libéral je suis communiste quand il le faut. Le fait de vendre des Airbus pour manger du poulet à la Javel n’est pas politique, n’est pas national : il est universel !