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joelim joelim 3 mai 2018 14:38

Extraits significatifs :

« Mardi, il y avait dans le cortège parisien des camarades venus de nombreux pays d’Europe, car notre lutte est internationaliste : le capitalisme mène une lutte mondialisée, notre résistance doit l’être tout autant. »

C’est le modèle des révolutions de couleur (dont une a lieu en ce moment en Arménie, tiens on n’en parle pas...), dans le mépris total des peuples visés. Bon, le mot-clé est capitalisme et pas « corruption » comme dans les pays de l’Est ou du Sud, mais ce n’est qu’une question d’adaptation locale. Du marketing de la contestation qui permet d’attirer les petits bourges radicalisés.

« Il est assez consternant de voir revenir au lendemain de chaque action du Black Bloc ce langage politico-médiatique insistant simplement sur son aspect violent. L’idée est claire : il convient de délégitimer l’action du Black Bloc, avec cette rengaine de la violence pour la violence, de casser pour casser. Au contraire, le Black Bloc n’a rien d’apolitique. Il ne frappe pas aveuglément. Son essence est de montrer la conflictualité sociale, la logique de répression. Au quotidien, l’Etat exerce une pression sourde sur différents groupes du corps social : les exilés, les sans-papiers, les zadistes, certains mouvements étudiants, les salariés au chômage, les squatteurs. Par sa volonté de confrontation, le Black Bloc met le doigt sur cette frontalité, et pousse l’Etat dans ses retranchements afin qu’il affiche son vrai visage. Immédiatement, nous voyons alors affleurer les violences policières, qui s’expriment pourtant quotidiennement dans les quartiers populaires, contre les personnes racisées et les sans-papiers. Quant au terme « casseur », il est à rejeter. Il participe lui aussi à la volonté du pouvoir de dépolitiser le Black Bloc. Il n’y a pas de mots adéquats pour définir le Black Bloc. Je dirais que nous sommes militants, activistes, révolutionnaires et d’autres choses encore. »

« Et d’autres choses encore » : ils devraient pas le dire ça, les gens vont finir par comprendre qu’ils sont financés par le capital mondial pour éteindre ou du moins intimider la contestation populaire face à l’extrême-néoconservatisme qui nous est maintenant appliqué. smiley 

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