Pour éviter ce genre de tuerie,
il suffirait que ceux qui aspirent au « martyr » renoncent à participer aux manifestation dans l’espoir de s’y faire tuer. On l’a
appris, incidemment, en lisant un article du Monde, du 14 mai :
« Quand j’ai quitté la maison ce matin, j’ai senti que je pouvais mourir.
Je veux être une martyre. Je le veux depuis mon plus jeune âge. » Walla
Abou Naji est certaine que sa mère serait enchantée d’une telle fin. (…) Le
vendredi précédent, elle a manqué ce rendez-vous avec la mort. Les drones
israéliens ont lâché du gaz lacrymogène, elle s’est évanouie, on l’a évacuée. »
Walla Abou Naj, 28 ans – Propos recueillis à la mi-avril par le journaliste
Piotr Smolnr, et publié dans Le Monde du 14 mai.
Source : http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2018/05/14/a-gaza-les-femmes-en-premiere-ligne_5298405_3218.html
Et ça a été conformé, tout
aussi incidemment, par un article de Libération du 16 février :
« A l’aube, il m’a dit « Prie pour que je devienne martyr » Elle
proclame qu’elle est fière que son vœu ait été exaucé. (…) Imad répétait la
même chose chaque vendredi depuis le début de la « Marche du retour », le 30
mars, dont il n’avait jamais raté un rassemblement. »
Jamila al-Nafar, mère d’Imad – Propos recueillis par Guillaume Gendron et
publiés dans Libération du 16 mai.
Source : http://www.liberation.fr/planete/2018/05/15/le-deuil-apres-le-sacrifice-de-la-jeunesse_1650347
P.S. - Je rappelle que ces deux journaux sont entièrement acquis à la cause palestinienne.