@Amaury Grandgil
Il y a une réforme à faire de toute urgence, c’est d’étendre aux « associations » le principe de base de la laïcité, contenu dans l’article 2 de la loi de 1905 qui stipule « la République ne reconnait,ne salarie et ne subventionne aucun culte »
Je pense qu’il faut de même que « la République ne reconnaisse, ne salarie et ne subventionne aucune association » . En effet, si la liberté d’association est un élément fondamental des libertés publiques, son corollaire indispensable est la liberté tout aussi fondamentale de ne faire partie d’aucune association. Or, qu’est-ce qu’un membre d’une association ? C’est quelqu’un qui cotise à une association.
Subventionner par l’argent public une association, cela équivaut à transformer le contribuable en membre cotisant de fait d’une association, à la raison sociale de laquelle le contribuable peut être en total désaccord.
Cette subvention est par ailleurs totalement contraire à l’article 13 de la déclaration des droits de l’homme qui définit le but des contributions : « Art. 13. Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés. »
La subvention d’une association n’est ni une dépense d’entretien de la force publique, ni une dépense d’administration, elle n’a donc pas à être financée par le contribuable.
En abolissant les subventions aux associations, l’on mettrait fin à une bonne partie du clientélisme des élus de banlieues.
Enfin, pour éviter le clientélisme religieux, il faut renforcer la loi de 1905 en appliquant les peines prévues pour la corruption, y compris l’inéligibilité à tous les élus qui auront " reconnu, salarié ou subventionné ( directement ou indirectement ) un culte !