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En réponse à :


Gonzague de Montmagner (---.---.4.186) 13 mars 2007 12:12

« De fait si chaque riverain de la mer, chaque acteur d’un bassin versant, chaque usager d’un milieu sensible, chaque agent des services environnementaux et des travaux publics était avant tout poète, tout serait plus simple. »

Peut-être également un poète ou un rapport de poète avec, plus « qu’avant tout un poète ».

« Je ne sais pas si c’est quelque chose comme cela que vous avez voulu dire, car il me semble que votre article est bien abscons »

Vous avez raison, je tâtonne dans la construction d’un discours écologique essayant d’articuler diverses dimensions et perspectives, et tout cela reste encore confus à ce jour. Cependant la question écologique ne se résume pas pour moi à la préservation des « objets » de la nature. La question devient alors : comment donner à voir de la complexité et multiplier les accès ? Pour ne pas en rester à quelques points de vue uniformisant et réductionnistes, et sans exclure pour autant.

Le sens de cet article était de proposer une petite réponse, en articulant une approche éducative transverse et une approche artistique. Cette dernière étant entendue au sens d’expérience « intérieure ».

Car que constatons-nous aujourd’hui ?

Dans sa note sur « l’état de l’opinion sur l’effet de serre et le changement climatique » du 13 décembre 2005, l’ADEME notait que une grande méconnaissance de la définition exacte de l’effet de serre : « beaucoup ne comprennent pas la nature exacte du phénomène en l’associant par exemple pour 25% à la couche d’ozone »... contre seulement 14% aux gaz (CO2...).

Alors plutôt que de constater l’échec de ce bombardement monoexplicatif du climat, l’étude concluait : « si la compréhension du phénomène de l’effet de serre reste toute relative, son caractère néfaste est de plus en plus acquis par les citoyens. Cette représentation qui fait la part belle à la responsabilité humaine augmente régulièrement d’année en année : elle représentait un quart des réponses en 2001, elle en représente un tiers en 2005. La sensibilisation à travers la diffusion d’information n’est donc pas vaine [...] »

Certitude confuse et manque d’exactitude (euphémisme) marchent main dans la main. Espérons juste que les nouveaux comportements et prêts à penser qu’il convient de nous ingurgiter, tout aussi mécaniquement que les précédents, ne se voient pas infirmer par les toutes prochaines avancées scientifiques. Encore plus rapidement que les précédents ?

Rien de nouveau sous le soleil...à part le soleil ?


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